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Visio (Solstice) CD seul

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Ma collaboration avec le label Fy-Solstice a commencé en 2005. Elle a généré deux CD, Les rayons du jour en 2005 et Over the sea en 2013.
Ce nouveau CD réunit quatre pièces récentes : une pour ensemble vocal, ensemble instrumental et électronique, Visio (2016, texte issu du Livre des Visions d'Hildegarde von Bingen) - deux autres de musique de chambre, En noir et or (2017), mon 4ème quatuor à cordes, et Lament (2015) pour alto solo - enfin un concerto pour violon et orchestre, Missing (2017), écrit à la mémoire de Devy Erlih. Ces quatre pièces sont enregistrées par Radio France.
J'y ai ajouté La ligne d'ombre (2004) pour orchestre, déjà éditée par le label Aeon en 2011 : la remarquable interprétation qu'en a fait récemment l'OFJ sous la direction de David Zinman m'a incitée à faire connaître cette nouvelle version.
Les quatre pièces citées plus haut sont toutes représentatives de l'évolution de mon écriture due en grande partie à mon travail sur l'électronique réalisé à l'Ircam pour Over the sea et Visio. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle j'ai désiré donner à ce CD le titre générique de Visio.

Edith Canat de Chizy

Prix

Coup de coeur 2019 de l'Académie Charles Cros

Distribution

Visio (2016)
pour 6 voix mixtes, ensemble instrumental et électronique
Ensemble Solistes XXI
Ensemble Multilatérale
Léo Warynski (direction)
Grégory Beller (Ircam)

En noir et or (2017), quatuor à cordes n°4
Quatuor van Kuijk

Lament (2015)
pour alto solo
Christophe Desjardins (alto)

La ligne d'ombre (2004)
pour orchestre
Orchestre Français des jeunes (Pierre Barrois)
David Zinman (direction)

Missing (2017), concerto pour violon et orchestre
Fanny Clamagirand (violon)
Orchestre National de France
John Storgårds (direction)

CANAT de CHIZY Edith : Visio - En noir et or - Lament - La ligne d'ombre - Missing

Contemporaniana
Première compositrice élue à l'instítut, Edith Canat de Chizy (née en 1950) brave les stéréotypes par une inaltérable singularité. Nulle rupture entre les stridences de La Ligne d'ombre (2004) et Missing (2017), où le violon de Fanny Clamagirand se mesure âprement avec les instruments alentour. Si, inspirée de Hildegard von Bingen, Visio pour voix, instruments et électronique fleure bon l'Ircarn, En noir et or frappe par la fulgurance d'une écriture qui transcende sa source (Quatuor Van Kuijk) tandis que l'alto solo de Christophe Desjardins se démultipiie par la confrontation des registres et des modes de jeu. Fascinant (Solstice, 4 diapasons).

Gérard Condé
Diapason n°216 (Oct. 19)

La Visio d'Edith Canat de Chizy
Edith Canat de Chizy occupe une place à part dans le monde de la musique contemporaine. Son dernier album, Visio, complète une discographie et un catalogue particulièrement riches.
En marge de toutes esthétiques dominantes, l'écriture d'Edith Canat de Chizy s'impose par la singularité d'un langage dont l'énergie et le mouvement sont les principales revendications. Principalement tournée vers les instruments à cordes pour créer « une matière sonore impalpable qui soit toujours en mouvement » - à laquelle les cordes apportent leur caractère fugitif et vibratile - c'est pourtant sur une oeuvre fondée sur les voix que ce nouveau disque se construit.
Visio, créée et enregistrée en 2016 dans le cadre du Festival Présences de Radio France, est composée sur un texte d'Hildegarde von Bingen tiré de son livre des Visions. Elle marque une étape importante pour la compositrice par le travail avec l'électronique et ses recherches réalisées sur le traitement des voix. La conception du mouvement circulaire des planètes d'Hildegarde se retranscrit durant 22 minutes par le biais des six voix mixtes de l'ensemble Solistes XXI, de l'écriture orchestrale menée par Léo Warynski à la tête des sept instrumentistes de l'Ensemble Multilatérale, et de l'informatique musicale de Grégory Beller. Les six séquences portées par cette "énergie divine" (la "viridité" d'Hildegarde von Bingen) se révèlent quelque peu émoussées par une écriture pouvant facilement se déduire, donnant l'impression que l'oeuvre elle-même, à l'instar des planètes, tourne quelque peu en rond.
Les trois autres pièces, où l'on retrouve l'appétence particulière de la compositrice pour les cordes, sont des ouvrages récents : de la musique de chambre avec le quatuor à cordes En noir et or (2017, 9 minutes) et Lament (2015, 7 minutes) pour alto solo, ainsi qu'un concerto pour violon et orchestre, Missing (2017, 15 minutes), écrit à la mémoire de Devy Erlih. Chacunes, à leur manière, font résonner la démarche initiale d'Edith Canat de Chizy dans Visio : le monde de l'ailleurs comme avec la mise en musique de "l'after life" du violoniste décédé - l'univers sonore toujours en mouvement via l'électronique que l'on retrouve également dans Noir et or.
La présence dans cette programmation de La ligne d'ombre enregistrée et diffusée en 2011 par Aeon (Clef ResMusica) se justifie quant à elle par la remarquable interprétation donnée par l'Orchestre Français des Jeunes sous la direction de David Zinman. On retrouve ici encore ce qui inspire à l'origine la création d'Edith Canat de Chizy : une nouvelle de Joseph Conrad où l'attente chaotique donne à la compositrice tout loisir pour diversifier timbres, rythmes et le mouvement. Toujours.

Charlotte Saulneron
www.resmusica.com, 6 juin 2019


Visio s'appuie sur un texte d'Hildegarde von Bingen. Ecrite pour six voix mixtes, ensemble instrumental et électronique, la partition relève du délire organisé en mêlant le latin à la traduction française, le parler au chanter. La musique d'Edith Canat de Chizy a gagné en mobilité, la plasticité du matériau atteignant une ductilité fascinante à laquelle la direction ad hoc de Léo Warynski n'est pas étrangère. Une vertu qu'on peut mettre au crédit de sa fréquentation des studios de l'lrcam, inaugurée par Over the sea (2012). Mais ce qui pouvait paraître alors un rien contraint innerve à présent le tissu orchestral : en témoigne notamment le début de Missing, qu'on croirait produit par l'ordinateur - il s'agit pourtant de l'Orchestre national de France, avec la violoniste Fanny Clamagirand en soliste. Les perspectives ainsi ouvertes ne sont pas sans rappeler la manière d'lvo Malec (né en 1925 et scandaleusement ignoré), l'un des maîtres de la compositrice. Dans La Ligne d'Ombre, où le fort sentiment d'expectative naît de l'opposition entre l'écriture horizontale des cordes et les scansions verticales des percussions, l'interprétation très dramatique de David Zinman à la tête de l'Orchestre Français des Jeunes surclasse le plus placide Peter Csaba et l'Orchestre de Besançon (Aeon). Compléments de programme chambristes : aux textures pointillistes du Quatuor n°4 articulées par les van Kuijk répond l'émouvant Lament pour alto seul, magistralement déclamé par Christophe Desjardins.

Jérémie Bigorie
Classica (juin 2019)


Ouvrir ce florilège de compositions assez récentes avec Visio (2016) revient à mettre en exergue l'importance que prend, pour Edith Canat de Chizy, le travail avec l'électronique - et plus spécifiquement la collaboration avec l'Ircam. Les six voix et sept instruments, portés par un environnement informatique qui projette dans un espace large et transmute leurs timbres, amplifient les images évoquées par les textes de Hildegard von Bingen sur lesquels est fondée la pièce. Celle d'un mouvement giratoire cosmique imprime l'énergie globale, transmise par Léo Warynski aux chanteurs de Solistes XXI et aux musiciens de Multilatérale avec une grande fluidité. L'extension des modes de vocalisation contribue à enrichir et diversifier les textures.
En noir et or (2017), quatrième quatuor à cordes de la compositrice, tire de sa référence à une célèbre toile de Whistler, son lot de suggestions sensorielles, et notamment visuelles. Jets lumineux, points incandescents et figures giratoires furtives mettent en vibration ce tableau musical dont certaines teintes ne sont pas éloignées d'un son électroacoustique.
La même prédilection pour les timbres voilés, et les modes de jeu qui les engendrent, détermine le poudroiement de la lumière hivernale baignant Missing (2017), concerto pour violon et orchestre en hommage au regretté Devy Erlih.
Une fois n'est pas coutume, le disque prend ici l'avantage sur le concert, au cours duquel la présence de Fanny Clamagirand était un peu absorbée par l'orchestre : le mixage rend enfin justice à la délicatesse des nuances et à la dentelle des sons harmoniques. Relais, propagation de motifs, tout est ici plus clair même si subsiste l'impression d'une projection sonore un peu feutrée.
Lament (2015) pour alto solo pose, au centre de l'album, son moment le plus sobre. Le do grave de l'instrurnent, qui a fasciné tant de compositeurs et sur lequel Christophe Desjardins installe un très bel univers acoustique, sert ici de balise à un discours confrontant aigu et grave, sons pleins et irisations évanescentes, furtivité rythmique et fluidité de la courbe.

Pierre Rigaudière
Diapason


Edith Canat de Chizy, compositeur de l'imaginaire
par Pierre Jean Tribot (26/03/2019)
www.crescendo-magazine.be


Visio (Solstice) CD seul

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Détails

Référence
SOCD359
ISBN/ISMN
3279793592031
Instruments
Divers
Editions
Autre
Support
CD
Genre
Contemporain
Durée
62'21
Date de sortie
04/03/2019

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