Le Plein du vide
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Mars 1997 - Festival Musiques en Scène - Lyon - Ensemble Orchestral Contemporain de Lyon - D. Kawka (direction)
Ce "rêve de Tchouang-tseu" initial évoque trois textes du philosophe sur la nature du Vide, source de toute chose, et sur son potentiel créateur.
Une trompette se cache derrière un rideau, véritable instrument "acousmatique", entouré de douze instruments visibles, tandis que deux autres instruments solistes, l'alto et le violon, sont assis dans le parterre. La compositrice utilise ici sa technique d'amplification orchestrale, combinant les instruments sur scène et leurs échos enregistrés et retravaillés avec différentes techniques de studio. Huit hauts parleurs sont disposés sur scène et dans le public afin de créer des plans sonores fluides. Elaboration harmonique fine, rôle dynamique des timbres, utilisation des micro-intervalles, constructions rythmiques à base de proportions et de symétries, toutes les signatures musicales de la compositrice sont présentes. Tour à tour statique et animée, lente et tendue, la pièce est faite de nuages sonores aux éclairages changeants, insaisissables comme de la fumée, hantée par le mystérieux appel de notes répétées. On peut y distinguer trois parties.
Martin Laliberté
Analyse du Plein du Vide par le musicologue Jean-Claire Vançon : 28433
1(flB).ca.1.1 / 1.1.1.1 / 2perc / 1.1.1.1.1 (dispositif électronique spatialisé)