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Le Ländler, danse populaire autrichienne et allemande, et le Menuet, en faveur dans les cours princières des XVIle et XVIlle siècles, sont à l'origine de la Valse. Elle connaît une grande vogue au XIXe siècle, notamment à Vienne.
Frédéric Chopin, dont l'esprit et le goût sont assez éloignés de la conception viennoise de la valse, ne demeure pas insensible à son rythme ternaire. De 1827 à 1847, il compose dix-neuf valses. Les premières sont "brillantes", d'autres sont proches de la Mazurka ou sont imprégnées d'une rêveuse mélancolie. "Comme ses précédentes, écrit Schumann à propos de la valse Opus 42, c'est un morceau de salon du plus grand air... elle est aristocratique des pieds à la tête..."
D'une approche technique relativement aisée, les Valses de Chopin acquièrent rapidement une certaine popularité - cependant, leur interprétation n'est pas si facile qu'elle paraît. "Un troisième temps accentué mal à propos, disait Franchomme, suffit pour dénaturer l'oeuvre poétique du Maître". Chopin, lui-même, craignait que certaines oeuvres, divulguées par l'édition soient déformées par un "jeu sentimentalisé".
