Chants de l'Ile de Corse (12)
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Adaptation par Adrian Vioque Lorenzo
Un jour, une rencontre au hasard d'un couloir de la Maison de la Radio à Paris - le regard d'un enfant méditerranéen croise celui d'Henri Tomasi, musicien admiré, au soir de sa vie.
Il semble alors se nouer une alliance silencieuse...
Des années plus tard, le travail d'Adrian Vioque Lorenzo rend hommage au compositeur disparu.
Henri Tomasi, dans les 12 chants de l'île de Corse, déploie généreusement ce qui sera son chant du cygne, au service de la diversité de la culture corse. Il porte ainsi témoignage du génie d'un peuple et de sa langue une et multiple.
L'apport du piano par AVL à ces voix populaires, d'une écriture originale et distincte, suggère une mise en scène sonore d'une grande sobriété, mue par l'idée que l'influence d'une culture locale enrichit tout un patrimoine.
Vocero I, Eju filava la mio rocca (chant funèbre) - Chanson politique, O lu nostru merre di Corte (chanson d'élections) - Sérénade-Barcarolle, Svegliati Svegliati - Ninnina, Ninnina la mia diletta (berceuse) - U Merre pastore, Vulemu piantà lu maghju (chanson d'élections) - Lamentu di spanettu, Vogliu canta di Spanettu (complainte sur la mort d'un âne) - O Pescator dell'onda (chanson de pêcheurs) - Vocero II, Cheta cheta o Sagra (chant funèbre) - O Ziu'ndri, O ziu'ndri caru di me ronde (humoristique) - Nanna, Nelli monti di Cuscioni (berceuse) - Vocero III, O Matté di la surella (chant funèbre) - U Mercante in fiera, Chi ne compra belle robe? (un marchand à la foire)