CHILLEMI Santos

Nulle incongruité, ni anachronisme, ni barbarisme, certes, dans l'accouplement des deux musiques américaines qui constituent les phases de l'univers de Santos Chillemi : les deux amours de cet Argentin à Paris qui, au-delà d'une évidente et chaleureuse virtuosité pianistique, maîtrise le vocabulaire, la syntaxe du Jazz avec les infinies nuances, différences et singularités qu'on serait tenté d'appeler un accent.
Pratique mais réducteur, le terme mérite d'être déplié pour correspondre à des jeux de couleurs et d'intensité, à des inflexions, à d'autres valeurs rythmiques et surtout, plus globalement, à une (autre) histoire... Celle-ci a commencé en Sicile (terre de ses ancêtres), s'est poursuivie à Buenos Aires (où Santos naît le 13 septembre 1950 puis étudie au conservatoire, piano, musique électro-acoustique, harmonie, composition...) et à partir des années 80, à Paris (il analyse les travaux de l'école de Vienne et la musique sérielle sous la direction de Pierre Mariétan)

Nulle incongruité, ni anachronisme, ni barbarisme, certes, dans l'accouplement des deux musiques américaines qui constituent les phases de l'univers de Santos Chillemi : les deux amours de cet Argentin à Paris qui, au-delà d'une évidente et chaleureuse virtuosité pianistique, maîtrise le vocabulaire, la syntaxe du Jazz avec les infinies nuances, différences et singularités qu'on serait tenté d'appeler un accent.
Pratique mais réducteur, le terme mérite d'être déplié pour correspondre...