Dan Barrett (violoncelle)
Stanislav Orlovsky (violoncelle)
Michiyo Suzuki (clarinette)
Jed Distler (piano)

Un nouvel album du violoncelliste américain Dan Barrett, jouant en solo et duo les oeuvres du compositeur français Dominique Lemaître, sortira le 18 septembre sous le label américain New Focus Recordings. Influencé par la lignée française de Debussy, Ravel et Dutilleux jusqu'à Tristan Murail et Gérard Grisey, mais aussi par des compositeurs tels que Giacinto Scelsi, Morton Feldman et György Ligeti, Lemaître (né en 1953) s'est forgé une réputation non-conformiste et originale sur la scène française de la musique contemporaine. Son travail est caractérisé par la sensualité, un jeu d'ombre et de lumière, des sons composites inventifs et un agencement de poly-textures distinctes maintenues par des répétitions en boucles ou par des effets tourbillonnaires.
Dans le catalogue de Lemaître, qui présente plus d'une centaine de compositions allant de l'électroacoustique aux oeuvres de chambre et symphoniques, le violoncelle occupe une place particulière. Avec une maîtrise impressionnante de son instrument, Barrett interprète cinq oeuvres couvrant 25 ans d'exploration sonore : Orange et Yellow II (2013), pour deux violoncelles et inspiré d'un tableau de Mark Rothko - Thot (1994) pour clarinette et violoncelle, faisant allusion au dieu égyptien des scribes - Mnaïdra (1992) pour violoncelle - Stances, hommage à Henri Dutilleux (2015) pour violoncelle et piano et dédié à Dan Barrett - et Plus Haut (2018), pour violoncelle - une représentation musicale de l'acte d'ascension.
Le titre du CD est tiré de "Les Plaintes d'un Icare" de Baudelaire (Les Fleurs du Mal).

Presse

On l'imagine à la recherche d'un équilibre fragile et idéal, composant à partir de timbres instrumentaux d'une durée parfaite tel le sculpteur Calder répartissant... Musique au bord du silence..."

Franck Mallet
Le Monde de la Musique

Bien adapté à ce décor minimaliste de récital, Barrett montre la maîtrise de son instrument (...) On peut même entendre des échos de Zappa qui se cachent dans les grooves et cela pourrait passer pour des passages de "Chrome Plated Megaphone of Destiny," moins les arrêts brusques. Une fête moderniste.

Midwest Record