Cette toute nouvelle édition du livre de Bertrand Ott, Liszt et la pédagogie du piano démontre musicalement et aujourd'hui encore la réelle et immédiate importance de la pratique du clavier selon Franz Liszt. Comment désormais ne pas découvrir et admettre que seul le jeu instrumental selon Liszt se voit l'unique détenteur du mariage parfait de la main avec le clavier, procurant ainsi une assimilation musicale plus immédiate et spontanée des partitions. Qui bénéficiera de pareilles possibilités ? Evidemment, le pianiste de haut niveau comme le débutant âgé ou jeune, beaucoup moins astreint à un travail répétitif et besogneux.
Connaître les rouages du jeu lisztien par le soutien d'un livre demande une lecture attentive pour pouvoir valider des recoupements historiques, des souvenirs de disciples de Liszt et se mettre en accord avec les déduction d'ordre pratique ; mais à partir de là tout pédagogue ou exécutant pourra lui-même inventer des exercices pour une meilleure captation de son ressenti si nécessaire.
Et ne voilà-t-il pas que depuis plusieurs années l'adaptation de la main lisztienne au clavier s'est étendue jusqu'à de nouvelles contrées instrumentales : d'autres musiciens, et pas les seuls pianistes, ont adapté le bien-être du mécanisme digital suivant Liszt. L'auteur de ce livre se porte garant de ce phénomène, puisque les organistes, les clavecinistes, les pianofortistes, les joueurs d'harmonium et jusqu'à ceux qui s'exercent sur des claviers numériques sont unanimes ; alors comment ne pas oublier que Liszt en 1836 en Suisse, en 1843 à Moscou, et à Bordeaux en 1844 s'est attablé à des consoles d'orgue, même sur devant cet instrument, il n'a jamais atteint le nombre phénoménal de prestation pianistiques à travers l'Europe entière.
Aussi rien ne serait moins aberrant que de juxtaposer au titre de livre présenté : Liszt et la pédagogie du clavier.