DIDIER Yves

Né le 6 septembre 1930, Yves Didier grandit dans une famille de mélomanes. Avec ses soeurs il fréquente le Conservatoire de Nancy et suit régulièrement les manifestations musicales de la ville.
Remarquant en lui une aisance naturelle à reproduire et transposer une mélodie, son père lui propose d'ajouter la clarinette au piano. Les progrès sont rapides, favorisés par une entente tacite entre Lycée et Conservatoire voisins.
Egalement inscrit en classe d'harmonie, il est attiré par la civilisation gréco-romaine, se destine à la médecine, monte un ensemble de musique de chambre.
Un événement fortuit le propulse à l'Orchestre de Nancy aux côtés de son maître Léonce Moulin à qui il doit l'amour de la musique et du travail bien fait. Le CNSM de Paris l'admet et lui décerne son prix. Sa "connaissance du métier" lui ouvre l'Orchestre du Casino de Vichy (135 musiciens). L'ORTF lui délivre sa carte de soliste-concertiste.
Bordeaux l'accueille pour la double fonction de soliste à l'Orchestre et professeur au Conservatoire. Cependant "ses responsabilités lui interdisent toute candidature à un concours international !" Les temps ont changé depuis.
Un travail passionnant l'attend : La saison symphonique et lyrique, le festival, le Centre de musique de chambre, l'ensemble Musique Nouvelle, la création à Bordeaux du concerto de Henry Tomasi. Il joue sous la baguette de Cluytens, Knappertsbusch, Leitner, Maazel, Paray, Prêtre. Thibaud, Cortot, Francescati, Haskil, Navarra, Rubinstein, Crespin, Christa Ludwig, Tebaldi sont ses modèles sur scène.
Le devoir d'enseigner, le plaisir de donner guident sa pédagogie. Plus de soixante élèves ont tiré profit de son enseignement, en Aquitaine notamment dont trois clarinettistes à l'ONBA, dans l'ordre de rentrée : José Soler, Richard Rimbert, Sébastien Batut. Ses oeuvres pédagogiques sont répandues dans la francophonie. Il est invité à l'académie internationale de Prades depuis 1989.

Né le 6 septembre 1930, Yves Didier grandit dans une famille de mélomanes. Avec ses soeurs il fréquente le Conservatoire de Nancy et suit régulièrement les manifestations musicales de la ville.
Remarquant en lui une aisance naturelle à reproduire et transposer une mélodie, son père lui propose d'ajouter la clarinette au piano. Les progrès sont rapides, favorisés par une entente tacite entre Lycée et Conservatoire voisins.
Egalement inscrit en classe d'harmonie, il est attiré...