BERNAUD Alain

1932 - 2020

Alain Bernaud naît le 8 mars 1932 à Neuilly-sur-Seine d'un père polytechnicien, bon violoniste et altiste et d'une mère jouant du piano, fille de Marcel Chadeigne qui fut, avant, puis après la grande guerre, chef des choeurs à l'Opéra de Paris et pianiste - accompagnateur - déchiffreur - réducteur de partitions d'orchestre. Il avait formé avec Maurice Ravel, Maurice Delage, Déodat de Séverac, Florent Schmitt, Paul Ladmirault, Emile Vuillermoz, Désiré Inghelbrecht et Ricardo Vines et Tristan Klingsor, un groupe qu'ils avaient nommé Les Apaches et dont le thème de ralliement était, sifflé, la première phrase de la symphonie de Borodine...
Arrivé à Paris en 1938, il débute le piano et le solfège avec Marie-Louise Boelmann, écrit son Opus 1, un quatuor à cordes (pour la famille !) puis rentre au Conservatoire de Paris (Direction de Claude Delvincourt) en classe de solfège spécialisé, chez Lucette Descaves, où il retrouve Michel Legrand, Roger Boutry, Jean-Michel Defay et Alain Weber.
Ensuite : Classe de piano chez Jules Gentil (1ère médaille) - Harmonie chez Jacques de la Presle (1er prix) - Contrepoint et fugue chez Noël Gallon (1ère médaille et 1er prix) - enfin composition avec Tony Aubin (1er Prix de Rome en 1953 avec Ouverture à la française pour 2 pianos). 2nd Prix de Rome en 1955 avec la cantate Le Rire de Gargantua puis 1er Grand Prix de Rome en 1957 avec la cantate La fée Urgèle, il séjourne 40 mois à la Villa Médicis. Séjour pendant lequel il écrira un quatuor pour saxophones, Les chants de la jungle - six mélodies pour baryton et orchestre à cordes sur des poèmes de Rudyard Kipling, une Symphonie, une Ouverture pour orchestre de chambre (1960), Messe brève pour choeur mixte et orgue (1958), un Nocturne pour orchestre à cordes, Sept mélodies pour flûte et mezzo soprano sur des poèmes de Omar Khayyam.
Retour en France, il écrit des partitions pour les émissions télévision Présence du passé, pour des films de court métrage et aussi longs métrages puis est nommé, en 1963, professeur de solfège pour les instrumentistes au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, et un peu plus tard, en 1971, professeur d'harmonie dans le même établissement. Il y dispensera cet enseignement jusqu'en fin 1999. Il est mort à Paimpol le 4 décembre 2020.

Alain Bernaud naît le 8 mars 1932 à Neuilly-sur-Seine d'un père polytechnicien, bon violoniste et altiste et d'une mère jouant du piano, fille de Marcel Chadeigne qui fut, avant, puis après la grande guerre, chef des choeurs à l'Opéra de Paris et pianiste - accompagnateur - déchiffreur - réducteur de partitions d'orchestre. Il avait formé avec Maurice Ravel, Maurice Delage, Déodat de Séverac, Florent Schmitt, Paul Ladmirault, Emile Vuillermoz, Désiré Inghelbrecht et Ricardo Vines et...