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Dancefloor With Pulsing

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Résumé

09/11/2018 - Bruxelles (Belgique), Festival Ars Musica, Bozar - Carolina Eyck (thérémine), Brussels Philharmonic, Brad Lubman (direction)

Compositeur français, Régis Campo parvient à allier la subtilité de la musique spectrale avec un mouvement rythmique énergique et un grand sens de l'humour. Dans Dancefloor with Pulsing, l'orchestre symphonique terrestre est visité par un vaisseau spatial venu de Mars avec une piste de danse extraterrestre à bord. Les sons extraterrestres sont produits par le thérémine, un instrument inventé en 1919 par le physicien russe Léon Theremin et qui a récemment connu un regain de popularité sur la scène musicale électronique. Sa particularité est que celui qui en joue ne touche pas l'instrument. En bougeant ses mains dans l'espace, il influence un signal radio qui est ensuite traduit en son synthétique. La hauteur du son est commandée avec la main droite, tandis que la gauche détermine le volume sonore. Puisque cet instrument est joué "en l'air", les hauteurs ne sont pas fixes ou prédéterminées, ce qui permet de "glisser" d'une note à l'autre. L'énorme ambitus et la grande puissance expressive de l'instrument sont ses grands atouts et le distinguent des autres instruments électroniques anciens. Dans le registre aigu, le son ressemble à une voix de soprano, avec les mêmes possibilités en termes de vibrato et d'expressivité, mais Campo privilégie les sons bruts et "rock'n'roll". Le titre de l'oeuvre fait référence à la culture de la dance. Par ailleurs, la première indication de tempo, "wacky, with exuberance" ("délirant, avec exubérance"), nous confirme immédiatement qu'il ne s'agit pas d'un concerto classique. Après la sonorité tourbillonnante du début, la pulsation rythmique est immédiatement enclenchée, bien que de façon très douce. La grosse caisse imprime le "techno beat" tandis que d'autres instruments produisent des sons inhabituels. Le solo de thérémine entre d'emblée dans ce mouvement palpitant, avec, à nouveau, une intéressante indication dans la partition : "very hard and dirty (techno music sound), like a big invader starship" ("très dur et sale (son de musique techno), comme un grand vaisseau envahisseur"). Les légers battements de coeur de la percussion sont parfois interrompus par une courte explosion sonore. Le rôle de l'orchestre devient progressivement plus important, et après un peu moins de deux minutes, le beat est ébranlé pour la première fois. Tout au long de l'oeuvre, Campo joue avec la stabilité et l'instabilité rythmique. Toutes les facettes du thérémine sont utilisées, du registre grave et grondant jusqu'aux sons éthérés les plus aigus. L'instrument est évidemment à des kilomètres de l'univers sonore de l'orchestre symphonique, mais le compositeur n'en réussit pas moins à créer des moments de convergence. Quand les violons en glissandos cherchent le dialogue avec le thérémine, une couleur sonore particulière naît qui ferait presque oublier que l'instrument soliste nous est inconnu. A la fin de l'oeuvre, le thérémine et l'orchestre quittent la Terre dans un grand glissando. Ils semblent franchir le mur du son pour disparaître à nouveau dans l'immensité de l'espace.

Klaas Coulembier
Note de programme de la création

Podcast - France Musique

MAXXI Classique
Le dancefloor contemporain de Régis Campo
Emission du 11 mai 2023
Ecouter (4 minutes)
Max Dozolme (production)
Yassine Bouzar (réalisation)

"Parmi les grands moments du festival Présences, il y avait bien sûr le concerto pour Thérémine de Régis Campo qui comme prévu a cassé la baraque, c’est un chef d’œuvre populaire."

Laurent Vilarem
France Musique
Journal de la création du 18/02/2024 (à 4:33)


L'insolite monte d'un cran avec le spectaculaire Dancefloor with Pulsing, de Régis Campo, aussi donné en création française. La partie soliste mobilise ici un thérémine, instrument électrique qui produit des sons sans qu'on le touche, par l'entremise de deux antennes.
Cette fois, l'aspect visuel est indissociable de l'acte musical et le compositeur l'a habilement intégré à son écriture. Comme l'indique le titre, l'œuvre tend à nous transporter dans une discothèque où règne une pulsation entêtante. Toutefois, l'orchestre imite, avec humour, le "boum boum" de la techno. Il en résulte des sons qui évoquent l'activité des balais d'essuie-glace sur un pare-brise ou d'un chiffon frotté contre une vitre. De temps à autre, de somptueux tutti s'élèvent comme les jets d'eau d'une fontaine.
La partie de thérémine n'est pas moins imagée. Carolina Eyck donne l'impression de tourner autour de l'antenne verticale comme une star de pole dance. Sa main ne fait que la frôler, mais des sons d'une sensualité équivoque en jaillissent. Véritable fée à l'origine de ces vagues de plaisir, elle donne à l'œuvre de Régis Campo des allures d'Apprenti sorcier (Paul Dukas) du XXIe siècle. A chacun d'imaginer son Fantasia dans l'esprit ou non d'un Walt Disney.

Pierre Gervasoni
Le Monde (13 février 2024)


[...] Mais c’est bien Régis Campo qui emporte la palme de la musique la plus irrépressiblement entraînante. Dancefloor with pulsing dépasse très vite son aspect théâtral : grands gestes orchestraux et virtuosité indéfinissable du thérémine sous les doigts de Carolina Eyck. Le traitement de plus en plus complexe de l’orchestre se fait avec un naturel et une jubilation inoxydable. C’est tout bonnement irrésistible.

Jean-Guillaume Lebrun
www.concertclassic.com


[...] il y avait la création française du formidable et dévastateur Dancefloor with Pulsing du Français Régis Campo. Création française ? Eh oui ! Car c’était la première fois qu’était joué en France ce génial concerto pour thérémine (instrument électronique qui ressemble à la voix humaine et que l’on joue sans même le toucher). Une grande montée dansante de vingt minutes sur un seul thème (surnommé "Le Boléro de Régis Campo" par le directeur du Festival, Pierre Charvet). Eh oui : avant de mettre en transe l’Auditorium de Radio France en ce samedi 10 février 2024, il avait créé à Bruxelles en 2018, au Festival Ars Musica. Chez nous. [...]

Patrick Leterme
RTBF (13/02/2024)


[...] voici venir Dancefloor with Pulsing de Régis Campo (né en 1968), qui met en lumière le thérémine, surprenant instrument électronique qui projette des ondes, lesquelles doivent être quasiment sculptées dans l’espace par celui qui en joue (en l’occurrence Carolina Eyck). Cet instrument, inventé en 1920 par Léon Theremine, produit des sons qui ne ressemblent ni à l’orgue, ni à l’onde Martenot, et qu’on entendrait volontiers dans une bande accompagnant Metropolis ! (La tenue d’Iveta Apkalna et celle de Carolina Eyck, pour l’anecdote, ayant elles aussi quelque chose d’un film de science-fiction.) On en oublierait presque l’orchestre, pour lequel Campo a écrit une partition joyeuse, dansante, qui est le meilleur moment de la soirée.
www.webtheatre.fr/Steve-Reich-une-presence-III


[...] Celle qui à l’applaudimètre a eu tous les suffrages c’est la création de Régis Campo Dancefloor with Pulsing, une sorte de concerto pour thérémine et orchestre. Carolina Eyck, la grande spécialiste de cet instrument, était donc au thérémine et c’était impressionnant de la voir jouer avec cet instrument où chaque geste doit être d’une grande précision. C’était comme une voix, abstraite de la réalité, qui accompagnée par un orchestre jouant un drôle de boléro partait pour quelques ailleurs. À la fin l’orchestre s’envole avec elle vers un inconnu, bon c’est ce qu’on peut se dire en écoutant cette magnifique participation.

Stéphane Loison
vieillecarne.com


Ouverture du Festival Ars Musica 2018 à Bozar
Un métissage de sonorités

C'est à une véritable chorégraphie dans les airs que s'est livrée Carolina Eyck, accompagnée par les musiciens du Brussels Philharmonic. Une oeuvre et une prestation vivement saluée par le public, très enthousiaste, qui applaudit également le compositeur présent dans la salle.

Estelle Lucas
Crescendo Magazine


"Il faut que la musique soit un échange et une communication directe, plutôt joyeuse si possible. En fait, je ne parle même pas de musique contemporaine. Je parle de musique tout court."

Propos recueillis par Gaëlle Moury
Le Soir + du 9 novembre 2018

3(1picc).3.3.2(+1cbn) / 4.3.3.1 / Timb / 4perc / Hp / Pno(Cel) / strings


Dancefloor With Pulsing

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Détails

Référence
29424
ISBN/ISMN
9790230994248
Instruments
Thérémine et orchestre
Editions
Lemoine
Nombre de pages
106
Support
Partition
Genre
Contemporain
Commanditaire
Festival Ars Musica 2018
Dédicace
à Carolina Eyck
ISWC
T-704.074.713.7
Durée
17'30
Dimensions
29 x 42 cm

Détails supplémentaires

Barème
AF
Date de sortie
03/11/2018

Dancefloor With Pulsing

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